La BACHATA

La Bachata est née au début des années 60 en République Dominicaine. Longtemps interdite sous la dictature, la Bachata est devenue aujourd'hui l'un des symboles de la République Dominicaine et elle jouit d'une notoriété internationale.

Rudy El Tiguere explique : "il y a encore beaucoup d'habitants ici qui n'aiment pas la Bachata parce qu'elle était illégale en République Dominicaine. Elle était considérée comme une danse vulgaire et sensuelle qui ne pouvait pas être dansée par la haute société. La bachata est encore stigmatisée et elle est toujours moins populaire que la danse nationale qui est le Merengue. Mais elle occupe de plus en plus le terrain..." (source fr.euronews)

Le mot bachata serait d'origine africaine et se rapporte à la fête, aux moments de détente. Musique écoutée par les pauvres lors des fêtes populaires de villages ou de quartiers, des repas entre amis et réunions de famille, la Bachata ne déploie pas la même énergie que le Salsa ou le Merengue. Elle prend plutôt le style d'une ballade où les passions nostalgiques et le romantisme envahissent l'ambiance et favorisent la sensualité et le déhanchement dans la danse. Elle est l'expression de la mélancolie et de la nostalgie des  émigrants, exprimant l'amour et le désamour d'une population qui quitte les villages pour se concentrer dans les zones urbaines de l'ile. Le bachatero, comme le bluesman, chante la peine et le tourment.